Le larvicide Bti : nouvelles études et impacts positifs sur la lutte contre les insectes piqueurs
Chers lecteurs,
Nous sommes ravis de partager avec vous les récents développements concernant le larvicide biologique Bti. Tout d’abord, c’est avec une grande fierté que nous vous informons de l’octroi du service de contrôle des insectes piqueurs dans plusieurs municipalités du Québec, dont quatre font leur retour après avoir retiré le service à l’été 2023.
Ces nouvelles sont d’autant plus encourageantes avec les résultats positifs des sondages sur l’appréciation citoyenne du service dans les villes participantes et ce, malgré les campagnes de désinformation menées par certains groupes militants opposés à l’utilisation du Bti. Ces résultats soulignent l’importance d’une diffusion transparente des consensus scientifiques dans notre approche envers la science.
Une veille scientifique, réalisée par Socotec, entreprise regroupant des experts en environnement, réglementaire et génie-conseil, a permis de mettre en lumière des avancées significatives. Au cours du dernier trimestre, plusieurs études ont confirmé l’absence d’impact significatif sur la faune non-cible (Thierry et al., 2023). Une étude allemande sur des têtards de la grenouille commune européenne exposés au Bti n’a également montré aucun effet du larvicide (Gerstle et al., 2023).
La veille médiatique mondiale a souligné un contraste intéressant : la majorité des publications négatives sur le Bti proviennent du Québec, alors que la couverture mondiale présente généralement le larvicide comme inoffensif pour d’autres insectes, animaux de compagnie et humains.
Du côté des agences gouvernementales, l’Organisation Mondiale de la Santé qualifie l’utilisation du Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) comme une alternative écologique pour contrôler les moustiques et prévenir la propagation de maladies.
Le rapport de l’Agence européenne de l’environnement souligne également les effets bénéfiques du Bti dans la réduction des maladies infectieuses liées aux moustiques, offrant ainsi une perspective positive sur l’efficacité de ce larvicide.
Le Bti, en remplaçant une partie des pesticides chimiques, démontre son efficacité pour contrôler les insectes piqueurs au Québec et dans le monde. Ces dernières études, combinées à l’encadrement strict des programmes par le MELCCFP au Québec, confirment qu’il est possible de concilier environnement et qualité de vie en faisant les bons choix.
L’équipe de GDG Environnement reste engagée dans la diffusion d’informations transparentes et scientifiques.