ADN GDG – Le travail d’une superviseure de projet
Suite à son baccalauréat en écologie à l’Université de Sherbrooke, Marie-Ève a su que le domaine en biologie qui l’interpelait le plus était les forêts et les arbres. Alors, elle a fait une maîtrise en biologie forestière à l’Université du Québec à Rimouski sur le bois mort dans les forêts anciennes de l’Est-du-Québec.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours chez GDG?
J’ai commencé à travailler chez GDG Environnement à la fin de ma maîtrise en 2017 comme agent de terrain sur le contrôle du moustique et sur le projet expérimental de contrôle de l’agrile du frêne. Bien que la lutte aux espèces exotiques soit un domaine que j’avais peu touché au cours de mes études, j’ai été conquise dès mes premiers jours sur le projet de l’agrile du frêne. J’étais et je suis encore emballée de contribuer à la recherche et au développement d’une nouvelle méthode de lutte biologique contre cet insecte qui ravage nos frênes en Amérique du Nord depuis des années.
Qu’elle est votre rôle au sein de GDG?
J’ai pu apporter mon expertise en biologie forestière et en recherche sur le projet visant l’homologation du FraxiProtecMC, le champignon entomopathogène pour contrôler l’agrile du frêne. Je suis maintenant un membre actif dans l’élaboration des protocoles de recherche touchant l’agrile du frêne. Je prends en charge toutes les opérations terrain pour tester le FraxiProtecMC à la grandeur du Québec et je veille à l’acquisition des précieuses données nécessaires à l’homologation.
En plus de votre baccalauréat et votre maîtrise, avez-vous d’autres certifications dans le domaine?
Depuis 2021, j’ai une certification en arboriculture de l’ISA qui me permet de mieux comprendre les arbres grandissant en milieu urbain et tout particulièrement les frênes malmenés par l’agrile du frêne. Les arbres procurent une foule de bienfaits écologiques, économiques et psychologiques et je suis fière de contribuer aux bien-être des citoyens en participant à la sauvegarde des frênes.
FONCTIONNEMENT DU FRAXIPROTECMC
Le système repose sur un dispositif d’autodissémination assistée comprenant une pochette imprégnée d’un champignon qui agit comme ingrédient actif, placée dans une chambre de contamination près de la cime de l’arbre contaminé.
Pour en apprendre davantage sur FraxiprotecMC , veuillez cliquer ici
Nous remercions Marie-Ève pour nous avoir permis de partager son témoignage.
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