Premier cas détecté du Virus du Nil occidental
Le Manitoba a signalé le tout premier cas de personne infectée par le virus du Nil occidental dans la province, et trois autres cas possibles sont actuellement sous enquête, d’après une annonce faite par la province le vendredi 25 août.
La personne infectée se situe dans la tranche d’âge de 40 à 49 ans et réside dans la région sanitaire de Winnipeg. Présentant des symptômes neurologiques, elle a nécessité une hospitalisation. Il est très probable qu’elle ait été exposée au virus entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet, selon les détails fournis dans un communiqué.
La survenue de cas d’infection par le virus du Nil occidental au Manitoba n’est pas inhabituelle. L’année précédente, par exemple, sept cas avaient été enregistrés, dont cinq avaient entraîné une hospitalisation.
À quelle période de l’année le virus du Nil est le plus présent au Canada?
Le virus du Nil occidental est généralement plus présent au Canada pendant les mois d’été et d’automne, lorsque les moustiques sont plus actifs. Les périodes de mai à septembre sont les plus à risque en raison des températures plus élevées et de l’activité accrue des moustiques. Cependant, la présence du virus peut varier d’une année à l’autre en fonction de facteurs tels que les conditions météorologiques, la densité des populations de moustiques et d’oiseaux hôtes, ainsi que les mesures de contrôle mises en place pour limiter la propagation de la maladie. Il est important de prendre des mesures de protection contre les piqûres de moustiques, comme l’utilisation de répulsifs et le port de vêtements longs, pendant ces périodes à risque.
Étude de cas: Ville d’Ottawa
Voici un résumé des étapes prises par GDG dans le programme de surveillance et de contrôle du virus du Nil occidental de la Ville d’Ottawa, suite à l’identification d’un site de moustiques positif :
- Installation des pièges lumineux CDC : Chaque semaine, 35 pièges lumineux CDC sont installés stratégiquement dans toute la ville pour surveiller les populations de moustiques.
- Collecte et identification des moustiques : Les moustiques collectés à partir de ces pièges sont soigneusement identifiés jusqu’au niveau de l’espèce.
- Test de présence du virus du Nil occidental : Les moustiques identifiés sont ensuite soumis à des tests PCR pour déterminer la présence du virus du Nil occidental.
- Analyse des données et rapport : Les données obtenues à partir de la surveillance des moustiques et des tests sont analysées pour déterminer si des sites positifs pour le virus du Nil occidental sont identifiés.
- Notification immédiate : Si un site de moustiques positif est identifié, les autorités compétentes, telles que la Santé publique d’Ottawa, sont informées rapidement. Cela leur permet de préparer un communiqué de presse pour informer le public.
- Surveillance larvaire accrue : Les équipes sur le terrain intensifient leurs efforts de surveillance larvaire autour du lieu où le groupe de moustiques positif a été trouvé. Cela comprend :
- Traitement des puisards : S’assurer que les traitements des puisards sont effectués dans les environs pour réduire les sites de reproduction des moustiques.
- Vérification de la présence de Cx. pipiens : Confirmation de la présence du moustique Culex pipiens dans les sites d’eau de surface, car il est un vecteur connu du virus du Nil occidental.
- Sensibilisation du public : Si nécessaire, des dépliants sont distribués dans les quartiers avoisinants. Ces dépliants servent de rappel aux résidents pour qu’ils prennent des mesures en vidant toute eau stagnante sur leurs propriétés. Cela contribue à réduire les sites de reproduction des moustiques et à minimiser le risque de transmission du virus du Nil occidental.
En résumé, le programme de surveillance et de contrôle du virus du Nil occidental de la Ville d’Ottawa comprend une surveillance proactive des moustiques, une notification immédiate des résultats positifs et une réponse rapide pour réduire les populations de moustiques et éduquer le public sur les mesures de prévention. Cette approche en plusieurs étapes est essentielle pour protéger la santé publique face aux menaces du virus du Nil occidental.