Orientation du MELCCFP relative au contrôle des insectes piqueurs à l’aide du Bti
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) du Québec a publié la nouvelle édition de sa Revue de littérature « Les impacts directs, indirects et cumulatifs de l’utilisation du Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) et du Lysinibacillus (Bacillus) sphaericus (Ls, Bsph) pour le contrôle d’insectes piqueurs sur des espèces non ciblées, les réseaux trophiques et les écosystèmes » ainsi que le document d’orientations ministérielles « Orientation relative au contrôle des insectes piqueurs à l’aide du Bacillus thuringiensis variété israelensis (Bti) et du Lysinibacillus sphaericus (Ls) ».
Cet encadrement permettra à notre équipe ainsi qu’aux municipalités de travailler l’esprit tranquille
Concernant le document d’Orientation relative au contrôle des insectes piqueurs à l’aide du Bti fourni par le MELCCFP, l’équipe d’experts de GDG Environnement se réjouit qu’il soit enfin sorti. « Cet encadrement permettra à notre équipe ainsi qu’aux municipalités de travailler l’esprit tranquille avec les solutions biologiques disponibles et reconnues mondialement. Le cadre légal, les conditions d’autorisation et les mesures de mitigation demeurent juste et en accord avec la sensibilité des milieux d’intervention », soutient Richard Vadeboncoeur, vice-président au développement des affaires chez GDG. « Cela assure un minimum d’impact et ça rejoint profondément nos convictions et nos valeurs », ajoute-t-il.
Le principe de précaution instauré en 2019 à l’égard du Bti est réduit et limité dans sa portée
Le principe de précaution instauré en 2019 à l’égard du Bti est réduit et limité dans sa portée. Il ne s’appliquera désormais que dans les territoires les plus sensibles, notamment en présence d’espèces ayant un statut précaire et dans les aires protégées. Cette approche prudente est conforme aux pratiques québécoises puisque ces aires étaient déjà exemptes de tout traitement.
Le document d’orientation tient compte des aspects économiques et sociaux et on peut y lire « avant de délivrer une autorisation, le ministre tient compte, notamment, des caractéristiques du milieu, de la nature de l’activité projetée, des conséquences économiques et sociales, de l’impact de l’activité sur la conservation de la faune et de son habitat »…« Ainsi, il faut tenter de trouver un équilibre entre les enjeux associés à la santé publique, au bien-être des humains, ainsi qu’à la protection et à la conservation de la faune et de l’environnement ».
Des bonnes pratiques ancrées depuis 40 ans
Rappelons qu’au Québec, la fréquence des traitements, les dosages utilisés et le faible pourcentage des territoires traités (aussi peu que 1 ou 2 % du territoire d’une municipalité hôte), assurent la préservation de la biodiversité et l’intégrité des milieux. Le Québec jouit donc depuis longtemps d’une position enviable, alors que les autres provinces et états tentent d’accélérer le passage vers l’utilisation de solutions biologiques.
Au-delà du contrôle des populations d’insectes piqueurs, il est important de rappeler que le Bti est une solution biologique qui :
- impacte positivement la qualité de vie de la population et des familles en leur permettant de pratiquer des activités physiques et sportives extérieures en toute quiétude et en toute sécurité;
- permets de prémunir les citoyens de potentielles allergies et maladies pouvant être transportées par les moustiques, comme le Virus du Nil occidental, endémique et bien présent chez nous;
- protège nos animaux de compagnie puisque, par exemple, le ver du coeur chez les chiens est transmis par les moustiques, de même que l’encéphalite équine de l’Est, craint par les propriétaires de chevaux.
Ces derniers encadrements du MELCCFP confirment la justesse de nos choix et assurent une utilisation sécuritaire.
Le Bti est un outil biologique formidable qui a remplacé une bonne partie des pesticides chimiques utilisés pour le contrôle des moustiques. « Ces derniers encadrements publiés par le MELCCFP viennent confirmer la justesse de nos choix et assurent une utilisation sécuritaire du produit pour les années à venir. Souhaitons maintenant que l’utilisation de solutions écologiques soit élargie aux autres pratiques qui impactent la santé de tous, dont l’agriculture. Il est possible de concilier environnement et qualité de vie lorsque nos actions reposent sur les bons choix », maintiennent les experts et les dirigeants de GDG Environnement.
Consulter le document ministérielles:
Gestion intégrée des populations de moustiques au Québec : une approche collective et responsable
GDG Environnement est un groupe d’expertise en santé environnementale. L’équipe composée de professionnels provenant des domaines de la biologie, de l’environnement, de la foresterie et de l’entomologie ont développé plusieurs spécialisations depuis sa création en 1984. Nous présentons ici un document qui permet d’en connaître davantage sur GDG Environnement et ses pratiques.
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