2018 : Retour en force du virus du Nil occidental
Que retient-on de l’été 2018 ? Chaleur et humidité. C’était la température parfaite pour profiter pleinement de la période estivale. Cependant, il y a eu des points négatifs qui ont émergé de cette belle température. Tous les éléments étaient présents pour le retour en force du virus du Nil occidental qui a causé le décès de 15 personnes, et dont on a répertorié plus de 200 cas au Québec.
Pour ceux et celles qui en connaissent peu sur le virus du Nil occidental, ou VNO, c’est un virus transmis par les moustiques qui peut causer des maladies graves chez les humains. Certaines des personnes infectées auront des symptômes semblables à une grippe, mais l’infection par le VNO est le plus souvent asymptomatique. Malgré tout, c’est un virus dangereux qui peut s’avérer mortel ou dévastateur, car il s’attaque au système nerveux.
Comme nous avons vécu un été 2018 particulièrement chaud, il est naturel d’effectuer une corrélation entre les deux variables. Selon les météorologues, nous savons qu’une des causes de cette chaleur a été un fort anticyclone provenant de la côte Est américaine. De plus, dans un contexte de réchauffement climatique, la situation ne semble pas aller en s’améliorant. Il est fort probable que le nombre de cas relié au VNO sera en progression dans les prochaines années.
Publiée dans la revue Scientific Report[1], une étude menée sur les impacts des changements climatiques sur la biodiversité stipule que certaines aires protégées au Québec d’ici verront ainsi leur population bondir de 530 % d’ici 2100. Des populations d’insectes, de plantes et d’animaux venues du sud de l’Amérique du Nord feront leur apparition dans notre paysage.
Que faire pour prévenir les cas de virus du Nil ?
Porter des vêtements longs et appliquer du chasse-moustique.
Sinon une solution viable et écologique serait d’instaurer un programme de contrôle biologique des insectes piqueurs dans les secteurs problématiques. Avec une réduction d’au minimum 80% des moustiques transmetteurs du virus, GDG Environnement peut réduire le nombre de cas de transmission. Espérons aussi que la science fera son bout de chemin pour trouver un remède efficace, car à l’heure actuelle il n’existe aucun médicament ou vaccin permettant de prévenir la transmission du virus.
[1] https://www.nature.com/articles/s41598-018-23050-w